Après Recnorec et les Glaciers Parisiens, quatre nouvelles entreprises ont été désignées bénéficiaires du fonds départemental de revitalisation, copiloté par la préfecture des Yvelines et la Chambre de commerce et d’industrie.
Versé sous la forme de subvention, ce fonds est géré par la Direction départementale de l’emploi, du travail et des solidarités. Son objectif ? Soutenir des projets créateurs d’emplois liés notamment à la relocalisation industrielle, au financement de la transition écologique et au développement d’activités portées par le plan France 2030.
54 créations d’emplois prévues
Après examen de leurs dossiers en comité, et suite à l’accord des entreprises contributrices du fonds, les entreprises ACF Partners, Canopy, Premium PLV Packaging, et Style & Design ont été retenues. Elles recevront une subvention permettant d’accompagner leur développement et les 54 créations d’emplois prévues au total.
Implantée à Montainville, ACF Partners fabrique les accessoires qui emballent et présentent les créations des maisons de luxe. Elle a pour projet de relocaliser une partie de sa production au centre pénitentiaire du Bois-d’Arcy.
Canopy, basée à Garancières, est spécialisée dans la fabrication de pièces métalliques pour les professionnels de la communication. Elle prévoit d’augmenter sa capacité de production.
La société Premium PLV Packaging, implantée à Conflans-Sainte-Honorine, est spécialisée dans la conception et la vente de publicités en lieux de vente. Son objectif ? Moderniser ses outils et augmenter ses capacités de production.
Située à Maurepas, l’entreprise Style & Design intervient dans le design industriel d’objets sur mesure ou de produits en série pour les entreprises de l’automobile, de l’aérien et du maritime. Elle a pour ambition de développer une plateforme digitale innovante.
Le rôle des entreprises de plus de 1 000 salariés
Comme l’avait expliqué Ronan Le Page, sous-préfet France 2030, lors de la présentation des deux premiers bénéficiaires, le 3 juillet dernier, “une entreprise de plus de 1 000 salariés qui détruit des emplois sur un territoire est tenue de verser une compensation. Cet argent peut être octroyé à des projets pré-identifiés par les entreprises. Autrement, c’est l’Etat, qui, avec des partenaires, en identifie d’autres. C’est ce que nous allons faire avec la chambre, les groupements d’entreprise, les syndicats patronaux. Cela représente quelques millions d’euros sur les 18 mois qui viennent”.