Conscient de la nécessité d’accélérer sa transition énergétique, et soucieux de mettre en place une supply chain plus agile, le groupe STEF a ouvert sa première station biogaz sur son site du Plessis-Pâté.
Cette installation permettra à une vingtaine de porteurs en biogaz de l’entreprise de livrer près de 600 restaurants dans toute la région, y compris Paris intramuros. En effet, les véhiculent qui roulent avec ce type de carburant se voient octroyer la vignette Crit’Air 1, qui permet de circuler lors des pics de pollution et dans les ZFE (zones à faible émission).
La station utilisée par 50 véhicules à terme
La station devrait être utilisée par 50 véhicules à terme, issus de sa flotte et de celle de ses sous-traitants. Raccordée au réseau de distribution de GRDF, elle est alimentée en biogaz produit par les méthaniseurs locaux.
Pour rappel, le biogaz est issu d’effluents d’élevage, de déchets alimentaires et de boues de stations d'épuration. Ses atouts ? Permettre une réduction des émissions de CO2de plus de 80 % et une réduction du bruit de 50 % par rapport au moteur diesel.
Le Plessis-Pâté, entité pilote
Le groupe s’est fixé pour objectif de réduire de 30 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, dans le cadre sa politique environnementale nommée “Mooving Green". Le site du Plessis-Pâté, consacré en majorité à la restauration rapide chaînée, est l’entité pilote de cette démarche.
Via un “mix énergétique équilibré”, au terme duquel “chaque carburant alternatif au diesel a un rôle à jouer”, STEF prévoit que le biogaz alimente un tiers de ses véhicules (soit 40 porteurs) en 2025. Cette action s’intègre, plus largement, dans un projet long terme d’approvisionnement en biogaz des véhicules des sites STEF du sud de l’Île-de-France.
La décarbonation du transport routier
“Il s’agit est une réelle avancée vers la décarbonation du transport routier. Nos camions de ramassage des déchets fonctionnent déjà tous au biogaz produit sur l’éco centre de Vert-le-Grand, nous nous apprêtons à accueillir un site de production de biohydrogène et une très importanteferme solaire sur 30 hectares. Une autre station de GNV arrivera aussi bientôt au Plessis-Pâté”, s’est réjoui Sylvain Tanguy, maire du Plessis-Pâté.