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Saint-Germain-Les-Arpajon : des voitures volées et brûlées chez un concessionnaire

Près de trente véhicules d’un concessionnaire de Saint-Germain-Les-Arpajon ont été volés et brûlés suite aux émeutes.
Le concessionnaire abritait des véhicules de la marque Citroën.
© Shutterstock - Le concessionnaire abritait des véhicules de la marque Citroën.

Économie Publié le ,

"Un cauchemar". L'heure est aux comptes pour une concessionnaire automobile de Saint-Germain-lès-Arpajon, encore meurtrie par le saccage de son commerce et que le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, est venu soutenir, ouvrant la porte à des annulations de cotisations "au cas par cas".

Un feu allumé par des dizaines d’émeutiers

Sur la devanture partiellement détruite et recouverte de panneaux de bois, les grandes lettres de la marque "Citroën" ont presque entièrement fondu dans un feu allumé par des dizaines d'émeutiers, lors des violences consécutives à lamort du jeune Nahel.

Au total, 24 voitures ont été volées et 10 autres ont été volontairement incendiées, certaines servant de voitures-béliers pour attaquer d'autres commerces alentour, dont le cinéma fraîchement rénové, situé à quelques dizaines de mètres, sur le territoire de la commune d'Arpajon, en Essonne.

"D'un seul coup, ça nous tombe dessus. Pourquoi ? C'est un cauchemar, on n'a rien demandé, c'est triste", se désole la patronne Emmanuelle Duporte, estimant les dégâts entre 200 000 et 300 000 euros. Même plus, selon son mari et cogérant.

Après un nettoyage intensif, ils ont pu rouvrir en début de semaine, mais en devant annoncer à des clients qu'ils n'auraient plus de voiture. "C'était dans un état catastrophique", témoigne Mme Duporte, très émue. Une cagnotte a été lancée pour soutenir les propriétaire sur la plateforme leetchi.

Bruno Le Maire dénonce des actes inacceptables

En signe de soutien, le ministre Bruno Le Maire lui prend la main. Il assure la "fermeté totale" de l'État face à ces actes "inacceptables", promettant un soutien public tout en insistant sur le rôle essentiel des assureurs.

Fromager, bijoutier, opticien, enseigne de restauration rapide… Dans le centre d'Arpajon, commune de 11 000 habitants, plusieurs commerces portent les stigmates des nuits de violences, avec devantures de fortune et vitrines brisées.

"Ils avaient mis le feu à toutes les poubelles contre le cinéma", raconte Yohan Delamare, directeur Ile-de-France de Première Cinémas. Sans l'aide des voisins et une chaîne de seaux d'eau, "il n'y aurait plus de cinoche". Le butin des vandales ? Des chips et des confiseries, notamment.

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