L'incendie avait entièrement ravagé la mairie de Persan et causé des dommages au poste de police municipale. Cet événement a eu lieu en raison des émeutes qui ont éclaté à la suite de la mort de Nahel, le 27 juin dernier. La mairie de Persan, a été “entièrement détruite par incendie dans le cadre des émeutes urbaines ainsi que le poste de police municipale voisin dans la nuit du 30 juin”, a précisé le parquet de Pontoise.
Quatre mois après les faits, 15 individus impliqués dans cette affaire ont été présentés au procureur dePontoise. Leur âge n'a pas été précisé. Arrêtés à leur domicile, ils ont été mis en examen pour des infractions, notamment la destruction de biens d'autrui de manière organisée et dangereuse pour les individus, la participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime, ainsi que la participation à un groupe organisé en vue de préparer des actes de violence contre des individus ou de destruction et de dégradation de biens.
1 989 condamnations prononcées
Au 1er août, pas moins de 2 107 personnes ont été jugées en lien avec ces émeutes, avec 1 989 condamnations prononcées, dont environ 90 % ont été condamnées à des peines d'emprisonnement, selon les informations du ministère de la Justice.