"Alstom nous a annoncé que le calendrier ne serait pas respecté", a déclaré Valérie Pécresse, présidente d'IDFM, lors d'une conférence de presse, en souhaitant "une accélération de la livraison du matériel roulant une fois la première rame livrée". Selon elle, ce retard des premières livraisons est une très mauvaise nouvelle pour les usagers, a-t-elle déploré.
La livraison des premières rames aux groupes exploitant cette ligne, la SNCF et la RATP, était prévue fin 2025. Pour IDFM, l'objectif est qu'"en 2030, à la date prévue" des dernières livraisons, "les usagers du RER B disposent de toutes les rames" MI20, a indiqué Valérie Pécresse, tout en précisant que le plan de rattrapage devra être présenté d'ici un an. En septembre 2023, 13 mois de retard étaient déjà prévus.
Des rames “plus complexes que ce qu'on avait envisagé”
En réponse à cela, Alstom "travaille à l'accélération de la cadence de production, avec comme objectif de respecter la date finale", a souligné Henri Poupart-Lafarge, PDG d'Alstom. Il s'agit de "rames très complexes, plus complexes que ce qu'on avait envisagé", a-t-il relevé. "Des crash-tests ont dû être refaits (...) Nous avons mis du temps à relever un certain nombre de défis techniques", a-t-il détaillé.
Le groupe va étudier comment organiser les lignes de production pour fabriquer davantage de trains, mais il faudra compter également sur la "montée en cadence chez nos fournisseurs", a-t-il souligné.