Département, Région, Etat, EPCI, communes… Ils se sont tous réunis au siège de la Communauté de communes entre Juine et Renarde, à Etréchy, pour signer le projet partenarial d’aménagement de laRN20. Devenue départementale en 2006, la route nationale 20 est une des principales entrées sud de l’Île-de-France avec un trafic moyen de 55 000 véhicules par jour. « Véritable trait d’union entre les espaces ruraux du sud et le nord plus urbanisé, la RN 20 fait partie des grands projets structurants du territoire essonnien. Son aménagement doit impérativement concilier différents enjeux de fluidité et de sécurité des circulations, de protection de l’environnement et du cadre paysager de Massy à Angerville », souligne François Durovray, président du Département de l’Essonne.
La RN20, un axe structurant de l’Essonne
Cette signature est donc l’occasion de formaliser une véritable feuille de route de la transformation de cet axe structurant pour l’Essonne. « Depuis trop longtemps, nous faisons le constat que le développement actuel de la RN 20 n’est soutenable ni pour les habitants des territoires qu’elle dessert, ni pour ses usagers et nécessite la mise en œuvre de profonds changements : la création d’une voie de transport dédiée, la requalification des abords de l’axe avec l’encadrement des constructions nouvelles et l’harmonisation du développement économique et commercial. En toile de fond, la question de la gratuité de l’A10 demeure aussi un élément majeur de régulation du trafic de poids lourd en transit sur la RN20 », précise Eric Braive, président de Cœur d’Essonne Agglomération.
Le bloc local sera accompagné
Au total, 58 actions sont prévues, avec la transition écologique et l’innovation en ligne de mire, mais aussi la multimodalité. Le « bloc local » sera « accompagné dans la requalification urbaine, paysagère et économique autour de l’axe, pour « garantir l’acceptabilité » des projets locaux et leur insertion dans l’environnement. « D’une façon globale ce projet ambitieux changera à jamais notre façon de nous déplacer et l’image de cet axe à travers des réflexions comme les modes de déplacement, en commun et plus doux par exemple, les travaux (carrefour, échangeurs... ) et une exigence environnementale forte », a conclu la CCEJR.