AccueilTerritoireLe Cube Garges : un lieu d’inclusion, de participation pour tous

Le Cube Garges : un lieu d’inclusion, de participation pour tous

Le Cube Garges, fabrique du renouveau culturel, a été inauguré jeudi 30 mars, à Garges-lès-Gonesse. Ce lieu veut inciter les jeunes à inventer la société de demain.
Le Cube Garges est un endroit ouvert à tout le monde.
© AP - Le Cube Garges est un endroit ouvert à tout le monde.

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L’inauguration du Cube Garges s’est déroulée jeudi 30 mars, à Garges-lès-Gonesse. Symboliquement, le maire Benoît Jimenez, la vice-présidente du conseil régional d’Île-de-France chargée de la Culture, du Patrimoine et de la Création Florence Portelli, la présidente du département du Val-d’Oise Marie-Christine Cavecchi, et le préfet du Val-d’Oise Philippe Court ont coupé le ruban de cette fabrique du renouveau culturel.

« Un ovni dans le paysage culturel français »

« Lorsqu’on a lancé le projet du Cube, l’idée était précisément de pouvoir créer un objet qui n’existe nulle part ailleurs, avec un objectif et une identité de mettre les arts numériques au centre du jeu », a indiqué le maire de Garges-lès-Gonesse. Soutenu par le ministère de la Culture, la Drac Île-de-France et la région Île-de-France, et né de la collaboration du Cube, premier centre de création numérique en France, de la ville de Garges-lès-Gonesse et de la communauté d’agglomération Roissy Pays de France, cet Établissement public de coopération culturelle (EPCC) accueille dans un même lieu de 8 000 mètrescarrés six équipements.

« Cet outil est un ovni dans le paysage culturel français », a défini Benoît Jimenez. En effet, le Cube Garges, au design épuré, réunit un cinéma, une médiathèque, un conservatoire, un hall d’exposition, deux salles de spectacle, mais aussi une multitude de salles pour pratiquer des activités diverses, telles que deux studios d’enregistrement, un fablab, cinq lieux de répétition musique et danse, une micro-folie et treize espaces de pratique et d’enseignement.

© AP - La salle du consevatoire

« Faire du numérique éthique un levier d’émancipation »

Axé sur le renouveau créatif, le Cube Garges allie découverte des nouvelles formes artistiques, pratiques inclusives, formations au numérique et réflexion interdisciplinaire sur les enjeux sociétaux, pour tous les publics. « Le Cube Garges est singulier. Il est par sa palette d'activités, qui rassemble et articule entre elles toutes les disciplines, ouvert à la diversité des formes, des cultures et des publics », a précisé Nils Aziosmanoff, directeur général du Cube Garges. « Il répondra ainsi aux nouvelles aspirations sociales et accompagnera la transformation des pratiques liées à l'innovation numérique », a-t-il ajouté.

Ce lieu se veut être une réponse face aux enjeux d’avenir et notamment au développement des intelligences artificielles. « Il est urgent d’apprendre à évoluer avec ces technologies, et en démocratisant l’accès, en formant les publics et en nous interrogeant collectivement sur les finalités du progrès afin de faire du numérique éthique un levier d'émancipation. Dans ce nouveau paradigme, la question n'est pas de créer, mais de créer des nouvelles manières de créer, d'imaginer de nouvelles manières d'imaginer », a ajouté Nils Aziosmanoff. Par ailleurs, il s’est montré positif, puisque ce phénomène suscite l’apparition de plein de nouveaux métiers dans les domaines de l’art, de la culture et de l’industrie créative.

© AP - Le studio d'enregistrement

La culture permet de « conserver des références »

Florence Portelli a, quant à elle, vanté les qualités de cette fabrique du renouveau culturel. « Les arts numériques sont fondamentaux. La création est fondamentale, mais on ne peut pas et on ne doit pas l'opposer à ce qui est fait et à ce qui nous a enraciné. On a ici des équipements qui vont cohabiter avec cette exigence créative et qui permettent le trait d'union entre le passé et l'avenir », a-t-elle indiqué. Un point partagé par Philippe Court : « La culture a cette immense force d'offrir, de construire, et de conserver des références qui sont des références communes. C'est bien en ayant des références communes, qu'elles soient issues de notre histoire ou que nous les construisons dans notre présent, que nous arrivons à créer une cohésion dans la société ». Pour le préfet du Val-d’Oise, « l’action culturelle et les pratiques culturelles » ont aussi « un grand pouvoir de transformation de la société », permettant à « l’artiste », mais également aux visiteurs de développer « un esprit critique » et de faire « fonctionner la raison ».

Le Cube Garges est donc un endroit ouvert à tout le monde, il est, selon Nils Aziosmanoff, « une nouvelle fabrique des imaginaires, un catalyseur d’énergie créative, de projets, et de talent, mais aussi un vecteur d’empowerment, d’empuissancement, comme disent les québécois ». Pour conclure, Benoît Jimenez a invité les artistes, professeurs, élèves, mais aussi associations, entreprises et publics curieux, créatifs et enthousiastes à venir s’y retrouver, mettre l’inclusion et la participation au cœur du Cube et « faire de ce lieu, votre lieu, celui de tous ».

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