AccueilÉconomieIl vendait des chiots sur Leboncoin et est condamné à de la prison

Il vendait des chiots sur Leboncoin et est condamné à de la prison

Après le signalement de deux annonces de ventes de chiot de race, un homme de 29 ans a été condamné à six mois de prison avec sursis.
Suite à la découverte de ces annonces, l'association Brigade de protection animale a déposé une plainte le 19 octobre 2022.
© Shutterstock - Suite à la découverte de ces annonces, l'association Brigade de protection animale a déposé une plainte le 19 octobre 2022.

Économie Publié le ,

Le tribunal judiciaire de Pontoise a condamné un homme âgé de 29 ans à une peine de six mois de prison avec sursis simple et à une amende de 500 euros. Les juges ont également décidé d'imposer une peine complémentaire de cinq ans d'interdiction de détention d'un chien dangereux, ainsi que la confiscation des deux animaux reproducteurs qui avaient été saisis à son domicile.

La condamnation fait suite à des actes commis par cet individu il y a un an, lorsqu'il a publié deux annonces en ligne proposant à la vente douze chiots de race American StaffordshireTerrier. Dans ces annonces, les mâles étaient mis en vente à 550 euros chacun et les femelles à 650 euros chacune. Suite à la découverte de ces annonces, l'association Brigade de protection animale a déposé une plainte en octobre 2022.

Condamnation pour travail dissimulé et cession de chien d'attaque

Les policiers se sont immédiatement rendus à l'adresse du vendeur à Arnouville le jour même où ils ont pris connaissance des annonces. Cependant, lors de cette première visite, ils ont été attaqués par les chiens de garde du vendeur. Deux semaines plus tard, lors d'une nouvelle visite, les policiers ont constaté que tous les chiots qui étaient mis en vente avaient mystérieusement disparu.

Confronté à ses actes, le vendeur a tenté de se défendre devant le tribunal judiciaire de Pontoise, prétendant que les chiots avaient été cédés gratuitement. Il a affirmé ne pas avoir eu l'intention de les vendre et que s'il avait indiqué un prix, c'était pour s'assurer qu'ils seraient correctement nourris.

La procureure Océane Le Rouge n'a pas semblé convaincue par cette explication. Elle a souligné que la différence de prix entre les mâles et les femelles laissait penser que les chiots avaient bien été vendus. Par conséquent, le tribunal a condamné le vendeur pour travail dissimulé et cession de chien d'attaque. Les chiots mis en vente n'ont jamais été retrouvés.

Partager :
Abonnez-vous
  • Abonnement intégral papier + numérique

  • Nos suppléments et numéros spéciaux

  • Accès illimité à nos services

S'abonner
Journal du 25 avril 2023

Journal du25 avril 2023

Journal du 18 avril 2023

Journal du18 avril 2023

Journal du 11 avril 2023

Journal du11 avril 2023

Journal du 04 avril 2023

Journal du04 avril 2023

S'abonner
Envoyer à un ami
Connexion
Mot de passe oublié ?