AccueilÉconomieAdolescent éborgné à Chilly-Mazarin : une enquête confiée à l’IGPN

Adolescent éborgné à Chilly-Mazarin : une enquête confiée à l’IGPN

Après qu’un ado a été éborgné à Chilly-Mazarin, lors des émeutes qui ont suivi la mort de Nahel, une enquête a été ouverte et confiée à l’IGPN.
C’est un tir de LBD qui aurait touché l’adolescent.
© Shutterstock - C’est un tir de LBD qui aurait touché l’adolescent.

Économie Publié le ,

Dans un article et une vidéo parus dans Streetpress le 31 juillet, Jalil, âgé de 15 ans, expliquait avoir été touché par un tir de LBD à Chilly-Mazarin. Ce même média précisait également que sa famille avait porté plainte auprès de l’IGPN.

Ce 4 juillet, une enquête préliminaire a finalement été ouverte pour violences volontaires commises par une personne dépositaire de l’autorité publique. Elle a été confiée à l’IGPN, selon l’AFP, qui a été informée par le Parquet d’Evry.

Des faits consécutifs à la mort de Nahel

C’est durant la nuit du 1er au 2 juillet dernier que se seraient déroulés les faits. Alors que les émeutes battent leur plein suite à la mort de Nahel, un couvre-feu est mis en place à Chilly-Mazarin, une ville faisant l’objet de dégradations et de pillages depuis deux nuits.

Jalil décide de sortir malgré tout à 22h30, après “deux soirées passées à la maison”, comme il a l’habitude de le faire avec “ses potes”. L’adolescent assure également à Streetpress ne pas avoir voulu casser. Mais alors qu’il se retrouve “en ligne” avec une dizaine d’autres jeunes, l’un d’eux allume un mortier et vise les CRS. C’est à cet instant qu’il “entend un boum”.

L’adolescent aurait ensuite été transporté à l’hôpital, pensant alors avoir été blessé par un tir de mortier. Mais les médecins lui auraient indiqué que sa blessure était consécutive à un tir de flashball.

“J’aurais pu perdre la vie”

Selon Streetpress, Jalil est aujourd’hui persuadé que c’est une arme des policiers qui l’a éborgné. “Ça a touché le cerveau. A deux centimètres près, j’aurais pu perdre la vie”, explique-t-il au même média.

Selon les premiers éléments de l’enquête, le tir a eu lieu pendant les émeutes urbaines, alors que les forces de l’ordre faisaient l’objet de tirs de mortiers d’artifice”, a précisé le Parquet auprès de l’AFP. Rafika Rezgui, contactée par cette même agence, a également exprimé son “soutien” à la famille de l’adolescent, et confié être en contact avec eux pour s’assurer qu’il “bénéficie du suivi médical et psychologique auquel il a droit”.

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