Dans les prochaines années, plus d’1 éleveur de brebis sur 2 partira à la retraite. En 2022, seulement 49 % de la viande ovine consommée sur le territoire est produite en France, le reste est importé. Pour assurer le renouvellement des générations mais également le maintien de sa production, la filière ovine propose près de 10 000 emplois d’éleveurs dans la prochaine décennie. En ovin lait comme en ovin viande, la filière recherche des jeunes motivés pour travailler dans un secteur où les débouchés sont réels : chefs d’exploitation, éleveurs, bergers, salariés…
Concours aux Salon de l’Agriculture à gagner
La finale territoriale réunira 30 jeunes issus de l’établissement d’enseignement agricole de La Bergerie Nationale de Rambouillet. Pour être les meilleurs jeunes bergers d’Île-de-France, les candidats devront réussir avec brio les épreuves théoriques et pratiques, inspirées des gestes quotidiens de l’éleveur, comme trier des brebis à l’aide d’un lecteur électronique, apprécier la santé d’une brebis, évaluer son état corporel, lui parer ses onglons et faire le choix d’un bélier
Les 2 candidats arrivés en tête du classement de la finale territoriale auront l’opportunité de conquérir pour le titre de Meilleur Jeune Berger de France 2023, lors de la finale nationale, le samedi 25 février 2023, au Salon de l’Agriculture à Paris. Ils représenteront la région Île-de-France, face à 38 autres candidats.
Un métier polyvalent et technique
Les Ovinpiades des Jeunes Bergers sont une invitation à découvrir le métier d’éleveur de brebis de l’intérieur, à travers des gestes concrets et d’échanges avec des professionnels.
Que l’on soit éleveur de brebis dans les Alpes ou en Baie de Somme, en atelier spécialisé ou en polyculture élevage, le métier d’éleveur de brebis offre de multiples possibilités qui permettent de s’adapter aux inspirations de chacun. C’est pour cela qu’un projet d’installation doit bien être réfléchi. De plus, être éleveur de brebis peut aussi se réaliser de différentes façons. Si chef d’exploitation est la manière la plus courante, le salariat dans une ferme ou dans un service de remplacement se développe. De nombreux éleveurs sont à la recherche de main d’œuvre qualifiée.
S’installer exige des investissements. En élevage ovin, ils sont modérés et le retour sur investissement est rapide. De plus, la filière ovine a un sérieux atout, elle permet une bonne rentabilité (bon maintien des prix, demande supérieure à l’offre, politique agricole commune favorable).